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Les réseaux sociaux

31 janvier 2010

Synthèse critique: Les limites de la vie privée à travers les réseaux sociaux

De sa création dans les années 60 à aujourd’hui, Internet s’est beaucoup développé. Depuis quelques années, les réseaux sociaux ont pris une grande importance, tant sur Internet que chez les gens. Dans ce cas là, on peut se demander quelles sont les limites de la vie privée à travers les réseaux sociaux ?

 

De nos jours, les gens apprécient  faire partie d’un réseau social tel que : Facebook, Twitter, ou les sites spécialisés dans la publication de blogs. Ils permettent aux personnes d’exposer leur vie privée sur Internet. Sur les blogs, ils écrivent sur ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas, sur leurs travails, leurs passions, leurs familles… Tout ce qui est publié sur un blog est visible par n’importe qui. Il faut donc faire attention à ce que l’on écrit car tout n’est pas bon à dire si l’on veut protéger un minimum sa vie privée. Par exemple, certains blogueurs utilisent des pseudonymes pour éviter que l’on puisse les reconnaître. Les personnes qui vont voir les blogs les commentent en bien ou en mal. L’avantage avec les blogs c’est que, du moment où l’on ne publie pas le billet que l’on a écrit, personne ne peut le voir. De plus même un fois publié, si l’on voit que les personnes qui viennent le lire réagissent mal, ou que l’on trouve que ça empiète trop sur notre vie privée (chacun à sa limite bien entendu) on peut toujours le supprimer. Les blogueurs, notamment les « blogueurs extimes », ont cette envie de publier leur vie privée à de parfaits inconnus. Ils trouvent cela plus intéressant que de tenir un journal intime car ce qu’ils attendent en retour c’est la réaction de ceux qui vont les lire. On trouve donc une certaine relation, qui peut même devenir intime entre blogueurs et lecteurs. La limite entre vie privée et vie public est vraiment très mince. Tout dépend des limites que ce sont donnés les blogueurs. Cette limite dépendrait-elle de l’âge ?

 

Le blogueur et écrivain Josh Reed parle d’une « fracture générationnelle » avec d’un coté la « génération des parents » et de l’autre les « transparent ». Il entend donc par là que les jeunes ont beaucoup plus de facilité à parler d’eux, à montrer de leur personne à de parfaits inconnus, alors qu’il sera plus compliqué pour la génération des parents de faire de même. En un sens, les jeunes d’aujourd’hui sont nés avec les réseaux sociaux : les blogs, les sites de rencontre tel que caramail (qui aujourd’hui n’existe plus par ailleurs). Ayant grandi avec cela, ils ont sans doute moins de recul par rapport à ce phénomène qui fait que l’on expose sa vie privée sur le net. Cela leur vient naturellement, fait peut-être même parti de leur culture. Internet est quelque chose qu’ils ont toujours connu et évoluent avec, dans la continuité des choses.

Cependant cela n’est pas vrai pour tous les jeunes. Mark Zuckerberg, responsable du site de socialisation Facebook, décrète que si les paramètres de confidentialité du site ont changé, ce serait parce que les internautes n’ont plus de « scrupule à partager toutes sortes d’informations, plus ouvertement et avec plus de monde que le passé. » Il se base sur un phénomène de mode qui est de publier sa vie privée sur le net sans penser à d’autres internautes qui n’en ont pas envie. Cela les obligent à faire attention à ce qu’ils publient, à leurs photos, aux paramètres qui ont changé et sur lesquels des changements doivent être effectués pour continuer à rester « dans l’anonymat ».

 

Ces sites sont piégeurs car on ne c’est plus vraiment ou est la limite avec la vie privée. Lorsque nous publions un message ou une photo, cela fait-il toujours partie de notre vie privée ? Il y a une certaine ambiguïté. Une fois sur le net, cela ne fait plus partie de notre vie privée puisque tout le monde y a accès. En même temps, si c’est publié cela se trouve sur notre page personnelle et donc fait partie encore, pour nous, de notre vie privée. Là encore c’est un sujet très complexe où on ne sait plus qu’elle est la limite entre vie privée et vie public. Des personnes se font ainsi piéger. On a pu le constater grâce aux faits divers ou des personnes se sont faites renvoyées à cause de ce qu’elles publiaient sur leurs pages personnelles. Par exemple, un jeune homme s’était fait porté pâle à son travail. Quelques jours plus tard, des photos de lui en train de faire la fête, sont publiées sur sa page Facebook et c’était le jour ou il était censé être malade. Quelqu’un ayant vu cela l’a rapporté au patron et il s’est fait renvoyé.

 

Bien qu’Internet soit quelque chose d’attrayant, où il est sans doute plus facile de communiquer puisque l’on est caché derrière son écran, c'est aussi un espace ou vie privée et vie publique se mélangent et où il est parfois difficile de faire la distinction entre les deux. Par ailleurs, on pourrait même se demander ce qui pousse les personnes à vivre comme une double vie sur le net ? Qu’est-ce que cela peut bien leur apporter ?

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30 janvier 2010

Note de lecture 1: Les "blogs extimes" analysés par Sebastien Rouquette

Cette analyse sociologique de Sébastien Rouquette sur les "blogs extimes", explique pour quoi toutes ces plateformes gratuites, où l’on parle de soi, ce sont développées depuis quelques années. Dès 2007, on comptabilisait déjà entre 50 et 85 millions de blogs sur le web.

On appelle ces blogs des "blogs extimes" car ils insistent sur la démarche de publication, via des billets, de la vie privée. Un "spécialiste du genre autobiographique" dont le nom n’est pas mentionné, note bien une distinction entre journal intime et blog. Le blogueur, selon lui ne parlerai que de certains moment de sa vie et garderai secret ce dont il a envie. De plus, Sébastien Rouquette rajoute qu’un journal intime n’étant écrit que pour soi-même, il est beaucoup plus difficile pour autrui de comprendre ce qui est écrit, certains moment étant passé sous silence.

Dan cet article, l’auteur fait intervenir le témoignage de certaines personnes possédant un blog. Par ailleurs ces blogueurs se réapproprient le néologisme de "blog extime", revendiquant ainsi  "la démarche publique, collective de leur pratique". Nina, une intervenante, explique que la fonction première du blog est d’écrire un "journal extime" où des personnes voient ce qu’elle écrit sur sa vie et la commente, la critique, plus ou moins méchamment.

Sébastien Rouquette souligne qu’il y a création d’un rapport entre les personnes qui tiennent leur blog et ceux qui les lisent car les blogueurs attendent les réactions face à ce qu’ils ont écrit, comme l’explique Léa, une autre intervenante :  "J’aime écrire pour être lue, pour partager avec les gens, réagir à leurs commentaires, alors qu’un journal intime est un exercice solitaire qui ne m’intéresse pas […] ".

Selon l’auteur, si les blogs fonctionnent aussi bien c’est que les personnes qui les créent sont en attente d’expressions individuelles jusque là insatisfaites dans leur vie courante.

Les "blogs extimes" permettent d’exposer publiquement tout ce qui relève du personnelle : sa vie, ses idées, son identité…. Les blogueurs contrôlent, autant qu’il leur est possible, l’exposition de leur vie privée.Après avoir sondé des blogueurs, Sébastien Rouquette explique que, pour eux, les blogs au départ, étaient un moyen de se dévoiler sans risques. De plus, c’est à eux de définir les règles du jeu en se présentant sur leurs blogs comme ils l’entendent. Par ailleurs, ce sont aussi les blogueurs qui contrôlent ce qu’ils veulent montrer car ils peuvent toujours se relire avant de publier leurs billets, ou bien même, après un certains moment, supprimer les billets dont ils ne veulent plus.

Le blog est une façon pour la personne de se cacher derrière une différente identité, ou bien enfin de montrer sa vraie personnalité, ce qui est pour certaines personnes, plus difficile dans la vraie vie, face à de réelles personnes.

29 janvier 2010

Note de lecture 2: La fin de la "vie privée" sur facebook vu par La Tribune de Genève

Cet article, « Facebook décrète ‘la fin de la vie privée’ » est apparu dans le journal La Tribune de Genève, le 13 janvier 2010.

Mark  Zuckerberg, créateur de ce site de socialisation, explique que si, dorénavant, les données personnelles des utilisateurs sont plus facilement accessible à autrui c’est parce que les mœurs, l’état d’esprit des internautes auraient changés. Selon lui ils n’y auraient plus de « scrupules » à partager des données personnelles.

Zuckerberg tente d’expliquer les changements des paramètres de confidentialité de son site en disant qu’avec l’utilisation intensive des blogs depuis déjà quelques années, l’internaute accepte plus facilement de rendre public des données au départ personnelles.

Selon Sami Coll, sociologue des nouvelles technologies à l’Université de Genève, la notion de sphère privée n’a jamais était aussi importante, notamment au niveau juridique.

D’après Sami Coll, ces limites seraient différentes pour chacun. Apparemment les jeunes n’auraient aucun problème à divulguer leur vie privée à tout le monde. Josh Freed qui est un écrivain et blogueur canadien explique qu’il y à une « fracture générationnelle » avec d’un côté les jeunes, qu’il appelle les « transparents » et de l’autre côté la « génération des parents ».

Selon Sami Coll, il faut nuancer les propos car selon lui, Facebook serait pour les jeunes une sphère privée où il retrouve ses amis, coupé du monde des adultes (parents, enseignants,…)

L’auteur de cet article relève un autre détail c’est que les gens se plaignent du manque de confidentialité mais en un sens, il ne font pas ce qu’il faut pour protéger leurs données. Comme l’explique Sami Coll, « l’immatérialité de la Toile crée une distance, on ne mesure pas toujours la portée de ce qu’on publie ».

De plus, il rappelle que la notion de vie privée note la différence entre différentes classes sociales. Selon lui, on peut supposer le fait que l’utilisation d’internet et de la protection de ses données personnelles souligne aussi une différence entre les classes sociales. En effet il faut pouvoir acquérir un certains savoir au niveau technologique : savoir utiliser l’ordinateur et les différents logiciels. Il prend alors l’exemple d’un ouvrier de chantier qui, « épuisé par sa journée » ne va pas s’embêter à « comprendre les mécanisme des réseaux sociaux ».
Le sociologue va ensuite conclure sur une phrase qui résume le rapport que l’on peut avoir avec les réseaux sociaux : « L’avantage de Facebook, c’est de devenir visible. Et le désavantage. C’est de devenir visible ! ».

27 janvier 2010

Bibliographie- Webographie

Document papier:

YAGIL,Limore. Internet et les droits de la personne[texte imprimé]: nouveaux enjeux à l'âge de la mondialisation.Paris : édition le Cerf, 2006. 221 p.

Références éléctroniques:

Factiva (consulté le 23 janvier 2010). La Tribune de Genève. Facebook décrète "la fin de la vie privée". Mis en ligne 13 janvier 2010. <http://accesdistant.bu.univ-paris8.fr:2052/ha/default.aspx>

Revues.org (consulté le 24 janvier 2010). Sébastien Rouquette. Les blogs "extimes": analyse sociologie de l'intéractivité des blog,tic&société [En ligne], vol 2, n°1/2008, mise en ligne le 13 octobre 2008. <http://ticetsociete;revues.org/412>

Revues.org (consulté le 22 janvier 2010). Elodie Raux. Le jeux du "chat" et de la souris dans un cybercafé Parisien, socio-anthropologie [En ligne], n°11/2002, mis en ligne le 15 novembre 2003.<http://socio-anthropologie.revues.org/index137html>

Facitva(consulté le 23 janvier 2010). Net Media Europe. Facebook veut imposer sa propre vision de la vie privée sur Internet. Mis en ligne le 11 janvier 2010. <accesdistant.bu.univ-paris8.fr:2052/ha/default.aspx>

 

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